7 styles d’écriture à utiliser pour ne pas vendre

Demian Farnworth évoque 7 styles d’écriture qu’il vaut mieux éviter d’employer. Ils sont tournés vers soi et non vers le lecteur, vers le public, comme doit l’être un bon texte. Méfiez-vous donc en lisant ce qui suit.

  • Le style lyrique : il se caractérise par l’emploi de mots longs, souvent complexes, et des constructions de phrases assez alambiquées. Cela peut être très sympathique et agréable pour la création d’une prose littéraire mais c’est bien moins adapté à un discours de vente. En effet, le prospect ne souhaitera pas faire l’effort d’une telle lecture, ne sera pas tenté de comprendre ce que vous racontez, et encore moins  pour jouer les devinettes, ce qui requiert une bonne patience.
  • Le style sentimental : faire ressentir au lecteur un état d’âme, que ce soit de la joie, de l’amour, de la colère, etc., est le propre de bien des écrivains. C’est un style qui convient parfaitement à des romans mais qui ne s’adapte, par contre, pas du tout à la publicité. Il vaut mieux lui préférer un texte direct et simple.
  • Le style promesses “en l’air” : “Paroles, paroles, paroles” comme le chantait si bien Dalida…  Faire, dans votre argumentaire de vente, des promesses totalement absurdes comme par exemple, “avec notre pilule magique vous perdrez 20 kg en seulement une nuit !”, risque fort de vous faire perdre toute crédibilité face à votre clientèle potentielle qui s’éloignera à la simple lecture de votre encart. Pour la garder, il sera bien plus judicieux de dire la vérité, même si elle est moins reluisante. Votre franchise lui permettra de vous accorder sa confiance et de vous croire bien plus facilement quand vous vous adresserez ensuite à elle.
  • Le style humoristique : jouer la carte de l’humour peut se révéler payant si vous avez la certitude d’être réellement drôle pour la majorité de votre clientèle. Cependant, c’est également très risqué puisque, ce qu’une personne pourrait considérer comme amusant, une autre pourrait le percevoir comme insultant. Dans le second cas, il est évident que vous perdrez une occasion de vendre votre produit ou votre service.
  • Le style court : un texte très court, capable de tenir au dos d’une carte de visite, est une véritable bénédiction pour ses utilisateurs. Un slogan qui se veut à la fois percutant, bien que parfois mystérieux, peut séduire. Il va, cependant, à l’encontre des méthodes de publicité qui prouvent que les textes longs donnent de meilleurs résultats de vente.
  • Le style intelligent : Un architecte pourrait avoir un slogan du type "Nous veillerons à ce que votre maison ne soit pas pas carrée" ; c’est un exemple de titre intelligent. En effet, l’inclusion d’un jeu de mot apporte une dimension intéressante mais peut aussi rebuter les éventuels lecteurs qui ne saisiront pas forcément une telle formulation , et aura donc tendance à les désorienter.
  • Le style publireportage : totalement apparenté à de la publicité, il peut se révéler trompeur. Son seul intérêt est qu’il peut être rentable par le biais du nombre de clic obtenus.