10 astuces pour écrire un bon texte et vendre plus sur internet

Ecrire est un art et une science, pour Demian Farnworth. C’est un art parce qu’il exige de la créativité et fait appel au sens de la beauté et au style. C’est une science car il permet de faire des tests, de connaître réussite et échec, d’améliorer et, au final, d’être prévisible. Le côté scientifique de l’écriture en publicité permet de tester les chances de réussite, de juger si ce marketing fonctionne et d’estimer ce qui manque.

Demian Farnworth a donc déduit 10 styles d’écriture qui permettent d’être lu et de bien vendre son produit ou son service. Des styles qui, parfois, peuvent être combinés.

  • Le texte simple. Inutile, ici, d’user d’artifices, de viser un prix littéraire. Il s’agit de présenter le produit ou le service le plus simplement du monde, d’aller à l’essentiel, de ne pas s’encombrer de fioritures. Les avantages sont mis en avant, en allant droit au but.
  • Raconter une histoire. Tout le monde aime les belles histoires. On a tous envie de s’identifier à des personnes remarquables qui ont surmonté des problèmes, qui ont remporté des défis. Montrer à vos lecteurs que le produit ou le service que vous leur proposez va leur apporter une solution à ce problème les confortera dans leur choix. Enfin, inclure un dialogue rendra cette histoire encore plus vivante.
  • Texte conversationnel. John Caples, un spécialiste du 20ème siècle de la publicité, introduit le “vous” et le “moi” dans les textes pour apporter cette notion de conversation. A l’image du vendeur qui déjeune avec son client, retrouver cet échanger permettra, au lecteur de se sentir impliqué dans le texte.
  • Un texte à la John Lennon. A la façon de John Lennon, le texte imaginatif incite le lecteur à se mettre en situation. “Imaginez”, “Fermez les yeux”, “Découvrez” seront des termes utilisés pour faire rêver puis proposer de réaliser le rêve à l’aide de votre produit ou de votre service.
  • Une copie longue. Son adage pourrait être :” Plus vous en dites, plus vous vendez”. Le but n’est pas de faire long pour remplir des pages mais pour bien anticiper les questions que pourraient se poser les lecteurs, de présenter efficacement les avantages de ce que vous avez à vendre.
  • Poète et tueur. Il faut équilibrer le poète et le tueur. L’écriture est un moyen pour arriver à ses fins (la vente). Il faut essayer de vendre avec style, mais jamais d’introduire le style au détriment de l’ojectif de vente.
  • Texte direct du PDG. Le principe est de démontrer que le PDG n’est pas un responsable froid et distant, intéressé par le seul profit mais qu’il reste accessible, en relation directe avec ses clients.
  • Le texte franc. Etonnemment, il ne sert à rien de vouloir uniquement démontrer les bienfaits d’un produits. Montrer ses limites est aussi apprécié par les contacts. La franchise paie et donne confiance. Apporter vous-même les inconvénients de ce que vous avez à vendre ne donnera que plus de poids aux avantages que vous évoquerez.
  • Le texte superlatif. Il est parfois possible de faire des déclarations extraordinaires si elles ne sont pas farfelues et ne font pas appel au seul “battage”. Utilisé avec parcimonie, et renforcé de témoignages convaincants, le texte pourra fonctionner.
  • Le texte rejet. C’est un texte qui ne fait appel qu’à une clientèle privilégiée, à l’image de certaines cartes bancaires, par exemple. Il s’adresse à une élite et les personnes contactées se sentiront honorées.